Quand faut-il opérer?

video    Philippe Otten, Chirurgien

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PD Dr. med. Norbert Boos Balgrist:

Lorsqu’il n’y a qu’une faiblesse minime, on peut envisager une prise en charge conservatrice pendant quelques semaines à base d’AINS. On peut également faire un bloc neural, qui est un autre exemple de traitement médical non chirurgical.

Lors d’un bloc neural, le patient est éveillé et  couché sur le ventre. En premier lieu on anesthésie localement l’endroit, puis on introduit une aiguille guide sous surveillance radiologique, jusqu’au nerf spinal. On injecte un produit de contraste pour mettre en évidence le nerf. C’est à ce moment seulement que l’on introduit un anesthésique local et une petite quantité de cortisone. Dans de nombreuses situations, grâce à ce procédé, on peut éviter une opération même en présence d’une grosse hernie discale.

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Lorsqu’il y a une perturbation des fonctions sphinctériennes, ou une paralysie grave, c'est-à-dire que le patient ne peut pas bouger le pied contre la gravité, l’opération est une obligation urgente.

Dans les cas de douleurs persistantes ou récidivantes, une opération peut raccourcir drastiquement l’évolution du traitement. Une opération classique avec ou sans microscope a fait ses preuves dans ce domaine.

 

La chirurgie des hernies discales a fait de très grands progrès ces dernières années. A l’heure actuelle  une intervention micro chirurgicale permet d’enlever la protrusion discale sans provoquer de dégâts dans les tissus avoisinants.

Malheureusement on ne peut pas réparer ou renforcer l’anneau fibreux endommagé. C’est pourquoi il est possible qu’il y ait des récidives dans des disques déjà opérés. Comme nous l’avons mentionné, nous n’avons aucune certitude que le nerf concerné  récupère entièrement.

Ici on voit l’extirpation d’un fragment discal d’environ 1cm – naturellement sous le microscope il paraît bien plus gros – et on contrôle avec une sonde si le nerf a suffisamment d’espace ou s’il faut racler l’os. (image 2)

Lors de  récidives d’hernies sur des disques déjà opérés avec des instabilités marquées, on procède parfois à une fusion des corps vertébraux concernés. Ceci permet de soulager le problème localement.
Mais des spondylodèses provoquent un surmenage des articulations des étages adjacents et peuvent donc engendrer de nouveaux problèmes, voir même nécessiter une nouvelle intervention.

Une telle opération de fusion avec des vis dans les corps vertébraux, comme vous le voyez ici n’est en règle  générale pas nécessaire dans un problème de hernie discale lombaire.

Avec la nucléotomie au laser on essaie, à l’aide d’un laser de faire un trou dans le disque encore intact juste à côté de l’hernie, dans l’espoir qu’avec la diminution de la pression avoisinante, l’hernie régresse. L’euphorie de cette méthode s’est déjà éteinte.

Le but de ces coussinets qui peuvent absorber et restituer les liquides est de maintenir l’espace initial entre les vertèbres.
Nous n’avons pas encore de résultats à long terme concernant la stabilité des matériaux utilisés et de la tolérance de l’os. C’est pourquoi nous continuerons à essayer de remplacer des disques défectueux par des implants artificiels.

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